Où est donc passé le fameux prince charmant qui hante les rêves de la majorité des filles en âge de se marier? Pourquoi l’institution du mariage ne semble plus adaptée aux aspirations des hommes d’aujourd’hui? Le mariage est-il liberticide, comme le clament certains? Les Libanaises désireuses de se passer la bague au doigt sont-elles trop exigeantes, comme le prétendent d’autres? S’agit-il d’une fuite devant la prise de nouvelles responsabilités? D’une crainte de voir l’amour s’étioler un jour?
Et pourtant, aussi contradictoire que cela puisse paraître, on continue à convoler au Liban. Dès le printemps le pays se transforme – malgré tous les aléas – en une immense «venue» allant de la côte à la montagne. De nombreuses unions sont célébrées comme autant de merveilleux contes de fées où la grande fête rythme le bonheur intense des tourtereaux et de ceux qui les aiment.
Le temps, dit-on, calme les ivresses. Mais le sentiment amoureux qui relie deux êtres qui se sont mutuellement choisis demeure et se renouvelle.
À vous qui préparez une nouvelle vie à deux, tous nos souhaits pour un bonheur qui saura contourner les écueils qui jalonnent sa route et défier les années qui passent.
Ghada Baraghid