“La bataille de Ersal dans quelques jours”, “Une attaque israélienne imminente n’est pas à écarter”, “Daech et ses cellules dormantes ou en éveil sont parmi nous”, “Les risques d’explosion de la guerre civile sont réels”, “L’existence même du Liban est menacée”, “Aucune lueur à l’horizon”… Voilà des années qu’on subit le même matraquage de cerveau et de nerfs…
Non, il n’est pas question de se laisser cantonner dans ce cadre suffocant, irrespirable, sans horizon… Non à la perte de motivation.
Oui aux idées ensoleillées. On veut sortir, se délecter de bonnes choses, s’émerveiller devant ce ciel si bleu, savourer ces chauds rayons si réconfortants, plonger dans cette mer (si chère!). On veut applaudir à tout rompre les artistes locaux et étrangers qui animeront les festivals de l’été, on veut s’enivrer de vin, de chaleur, d’amitié et d’amour. On veut voir revenir nos jeunes. On veut voir rire nos enfants, sourire nos vieux et nos malades… On veut tout bêtement et simplement vivre. Vivre. De l’oxygène S.V.P!
Ghada Baraghid