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JOURNÉES LIBANAISES À PARIS QUAND LE PAYS DU CÈDRE RAYONNE

 

JOURNÉES LIBANAISES À PARIS
QUAND LE PAYS DU CÈDRE RAYONNE

LES 12, 13 ET 14 MAI DERNIER, À L’INITIATIVE DE L’UNION LIBANAISE CULTURELLE MONDIALE - FRANCE AVEC LA COLLABORATION DE PLUS D’UNE CINQUANTAINE D’ASSOCIATIONS FRANCO-LIBANAISES ET SOUS LE
HAUT PATRONAGE DE L’AMBASSADE DU LIBAN EN FRANCE ET DE L’OFFICE DU TOURISME LIBANAIS, LA HALLE DES BLANCS MANTEAUX SITUÉE AU CŒUR DU MARAIS A ACCUEILLI LA 3ème ÉDITION DES JOURNÉES LIBANAISES À PARIS. AVEC UN PROGRAMME RICHE EN FESTIVITÉS, LA CULTURE LIBANAISE A ÉTÉ CÉLÉBRÉE ET L’AMITIÉ FRANCO-LIBANAISE RENFORCÉE. RETOUR EN IMAGES (FORCÉMENT NON EXHAUSTIF) SUR LES TEMPS FORTS DE L’ÉDITION 2017.

INAUGURATION ENGAGÉE
Avec pour ambition d’ériger très prochainement son buste au centre de Paris, l’artiste géni
al, le poète, le philosophe, l’humaniste intemporel Gibran Khalil Gibran était mis à l’honneur tout au long de ces trois journées et notamment durant la table ronde «Gibran Khalil Gibran, un penseur de notre temps», organisée par le Club libanais du livre France (CLLF) et l’ULCM France.
Pour récompenser l’implication et le dévouement de toutes celles et ceux qui ont participé au rayonnement des relations franco-libanaises et au succès de cette manifestation, les trophées de l’édition 2017 des JDL ont été remis à des membres actifs de
la société civile. Marie-Thérèse Atallah, conseillère de Paris, Romanos Khattar, directeur de la MEA Europe, Abdallah Naaman, écrivain et ex-attaché culturel à l’ambassade du Liban à Paris, le journaliste Elie Masbounji et Georges Nasr, secrétaire général de l’Association médicale franco-libanaise ont chacun reçu leur récompense avec émotion lors de la cérémonie d’ouverture. Edmond Abdel Massih a également reçu la «médaille de l’Assemblée nationale» de la part du député Henri Gebrayel pour son engagement dans la mise en œuvre des JDL.

 

LE LIBAN EN LONG ET EN LARGE
La programmation des conférences a été concoctée avec soin de manière à aborder des thématiques variées telles que la santé avec des débats autour, entre autres, de la cigarette électronique, l’autisme et la prise en charge à tous les âges (en France et au Liban), le recours au soin et la couverture médicale au Liban et l’urgence pré-hospitalière. Outre la présence de plusieurs maisons d’édition libanaises, la langue, les littératures et les arts ont été évoqués à travers la francophonie, la diversité artistique, la ville de Beyrouth au féminin et la rencontre poétique du cercle des poètes migrateurs. On a aussi traité de justice à travers le débat sur la loi de recouvrement de la nationalité libanaise et d’économie. Autre temps fort: la conférence intitulée «Les nouvelles normes de la fiscalité internationale, Liban-France» avec comme intervenants notre consœur de Magazine Le Mensuel, Liliane Mokbel, le Dr Fouad Nicolas Trad, l’ex-ministre Damianos Kattar, et comme modérateur le Dr André Fawaz.
La culture musicale était aussi célébrée, d’abord par le spectacle du collectif Dabké à Paris qui avait fièrement revêtu pour l’occasion de superbes costumes aux couleurs argenté et fuchsia entraînant à travers les coups de tambour
l’ensemble du public parisien dans des rythmes endiablés. Initiation à la danse orientale avec Yara Nouna mais aussi tango argentin.
Les associations franco-libanaises, intervenants omniprésents des JDL à Paris et en Île de France, sont aujourd’hui et tout au long de l’année le foyer de la diffusion de la culture libanaise que ce soit par l’apprentissage de la langue aux jeunes enfants issus de la diaspora ou l’organisation d'activités et de jeux, la gastronomie et la mode.


CLÔTURE EN BEAUTÉ
Habillées par le styliste Maurice Abou Malhab, les jeunes participantes à l’élection de Miss Liban France 2017 sont tout sauf des belles et tais-toi. L’événement Miss Liban France se veut exigeant. Car ce concours permet aussi l’échange entre les créateurs de mode libanais et français, c’est l’occasion de montrer son savoir-faire dans le domaine de la mode qui se révèle sous les effets de la matière, de la fabrication et des tendances inspirées de la culture libanaise. L’heureuse élue de 2017: Stéphanie Lessert.

 Vanessa Madi.■

 
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Editorial

La taille disproportionnée des ciseaux que manipule Dame Anastasie au Liban semble inversement proportionnelle à l’esprit de finesse dont elle est supposée être dotée.

À en juger de ses actions, on serait tenté de croire que les Libanais sont dans l’ensemble totalement dépourvus de clairvoyance et de maturité, atteints d’un syndrome de débilité profonde ou d’un déficit aigu d’intelligence. On serait aussi tenté d’en déduire que l’équilibre du pays est si chancelant qu’il suffit d’un mot, d’un tweet, d’une image, d’une scène pour que tout l’édifice s’effondre.

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