Toute émue, vous avez dit un grand OUI à votre futur époux! Passées l’émotion et les quelques larmes de joie versées, reste maintenant à organiser le mariage pour qu’il reste gravé dans votre mémoire comme le plus beau jour de votre vie. Pour y parvenir sans encombre, un mot-clé: L’ORGANISATION. Femme vous aide à ne rien oublier…
Ça y est, il vous a fait sa demande! Votre rêve est enfin exaucé, vous allez vous unir à l’Homme de votre vie. Après ce moment de courte euphorie, il est temps de revenir sur terre. Car il va bien falloir s’organiser comme une cheffe pour s’offrir un mariage à la hauteur de ses rêves, le tout, sans trop de stress. Et si l’on désire réussir toutes les étapes pour préparer cette journée exceptionnelle, c’est presque un travail à temps complet… Pas de panique, il suffit d’élaborer un planning pour ne rien oublier.
Jour J - 12 mois
Première décision, le choix de la date du mariage. Un choix pas forcément évident, car il faudra conjuguer avec les deux familles. Et si, comme dans toutes les familles libanaises, une grande partie de leurs membres se trouve à l’étranger, trouver la date «idéale» ne sera pas forcément une partie de plaisir. À vous donc de mener vos investigations afin que tout le monde puisse être présent, l’idéal étant peut-être d’organiser la cérémonie pendant les vacances scolaires. Ce n’est pas pour rien que la plupart des mariages se déroulent à la période des beaux jours, allant de mai à la fin de l’été.
Deuxième chose à établir dès le départ, le style du mariage et le budget. Bref, avez-vous envie d’un «grand» mariage qui marquera les esprits ou d’une union en toute simplicité dans l’intimité? Attention, cette étape peut être source de tensions entre les deux familles (déjà!), voire même entre les deux futurs époux.
Il est parfois d’usage de convier les familles autour d’un repas ou d’un apéritif, afin de définir le projet et d’impliquer les deux parties. Mais ça peut vite tourner au vinaigre si l’une ou l’autre souhaite imposer ses vues. Pour éviter tout clash, il faut donc garder en tête que cette union sera le plus beau jour de VOTRE vie, avant tout (et pas celui de la belle-mère ou de votre sœur!).
Une fois la date et le projet fixés, il devient impératif d’aborder le sujet brûlant du budget. Qui va financer cette somptueuse cérémonie? Les parents, le couple, un prêt auprès de la banque? L’air de rien, et aussi désagréable que cela puisse paraître, il faut bel et bien aborder cet aspect, au risque de voir des comportements aigris se révéler au fil des mois. Et qui pourraient bien gâcher le jour J. Si c’est seulement l’une des familles qui finance le tout — la tradition étant souvent que les parents de la jeune fille gèrent les fiançailles, tandis que ceux du futur époux s’occupent de la cérémonie —, il sera peut-être difficile d’imposer ses vues pour le style du mariage. Souplesse et diplomatie sont donc de mise.
Jour J - 11 mois
L’important maintenant est de réserver le lieu où se déroulera la cérémonie religieuse. L’église pour les uns, devant le cheikh pour les autres. Pour les unions dans les communautés musulmanes, il faudra donc savoir si l’on se contente d’un passage au tribunal religieux ad hoc ou si l’on organise une cérémonie à la maison en présence du dignitaire. Pour les chrétiens, mieux vaut avoir en tête deux églises, au cas où l’une ou l’autre seraient déjà réservées le jour J.
Celles et ceux qui souhaitent également s’unir civilement prendront aussi tous les renseignements nécessaires à cela, surtout s’il s’agit d’aller à Chypre, avec famille et témoins dans ses bagages. Les binationaux se renseigneront eux dans leurs ambassades respectives, pour prendre connaissance des formalités à fournir et des délais de bans (en général un à deux mois pour leur publication légale).
Jour J - 10 mois
Le lieu de la cérémonie religieuse et/ou civile déterminé, un autre défi apparaît, celui de trouver l’espace idéal pour la réception. Là aussi, mieux vaut s’y prendre tôt, afin de réserver plus vite.
Plusieurs options existent. La salle de réception d’un hôtel, celle d’un restaurant, ou d’autres lieux originaux, comme un ancien monastère, une plage privée, un château, les choix sont multiples et la décision se prend en fonction du projet, du thème et du nombre de personnes conviées à la réception.
Avec en ligne de mire, le budget. Car la soirée de mariage incluant un dîner demeure sans aucun doute le poste financier le plus important.
Et qui dit soirée, dit aussi choix du menu offert par le site, ou du traiteur si le lieu ne propose pas de restauration. Mezzés libanais ou plats gastronomiques occidentaux? Service à table ou buffet? Pour trancher, il faudra se référer au budget défini. Quant au nombre de convives, le lieu de réception laisse généralement un délai pour annoncer le nombre définitif d’invités, quelques semaines avant le jour J. Mais attention, une fois ce nombre annoncé, il ne sera plus possible de revenir en arrière.
Un autre casse-tête? Établir la liste des invités. Il peut être bon de se fixer une limite à ne pas dépasser, sinon gare à la facture. Souplesse et diplomatie sont de mise envers les deux familles. Tout en restant ferme et veiller à ce que la belle-mère, par exemple, n’invite pas toutes ses copines de bridge et que le beau-père ne veuille pas inviter toutes ses relations d’affaires. À définir aussi si les enfants sont bienvenus, ou pas, afin que les convives sachent à quoi s’en tenir.
Autre impératif, celui de se préoccuper du choix des témoins. Et valider rapidement avec les personnes concernées afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. Idem pour les demoiselles d’honneur ou les enfants qui pourraient précéder la mariée.
Jenny Saleh