Ils ont été présentés l’un à l’autre sur la Toile, dans ce salon en ligne où l’on fait connaissance avec un peu tout le monde. Là où les murs sont abolis et les vies bien rangées derrière un écran d’ordi. Dans une ère un peu spéciale/spatiale où le papier a cédé la place au clavier et où les doigts font fonction de plume, mais l’écriture, elle, demeure le reflet/miroir de la personnalité de chacun. George Sand et Alfred de Musset version numérique se sont retrouvés et reconnus dans ce salon. Lui écrit depuis des années pour lui: trois manuscrits, des poèmes, de la prose en tout temps. Il a le verbe exigeant, et ne cède pas à la facilité des synonymes à portée de main. Il aime bien provoquer son lecteur et le tenir en apnée avec, bien sûr, un dictionnaire, voire deux à proximité. Le Grand et le Petit Robert seront d’un grand secours pour déchiffrer certaines pépites finement ciselées.
B.I.