Un rêve sur 4 roues
Le luxe a encore de beaux jours devant lui. Crise ou pas, la magie opère toujours au travers de trois secteurs majeurs: la Haute Joaillerie, la Haute Couture et aussi… l’automobile.
Une marque, quel que soit son secteur d’activité, cultive son unicité, elle a ce souci de la perfection et de la constance. Pour se maintenir sur le long terme, elle doit remplir les promesses qu’elle véhicule à la clientèle, à savoir rêve, prestige et rareté. Concernant la qualité, indiscutable pour un produit de luxe, elle ne fait pas l’objet d’une organisation managériale particulière. Au contraire, une marque qui se situe à l’échelle haut de gamme ne doit même pas se poser la question de la qualité, puisque celle-ci fait partie intégrante de son identité et de ses valeurs. Christian Blanckaert, ancien directeur d’Hermès, disait: «Il n’y a pas de directeur qualité chez Hermès et le jour où cela arrivera, ce sera grave!»
Le faste et l’excellence
Dans le secteur automobile, lorsqu’on désire acquérir une voiture haut de
gamme, des noms sortent automatiquement du lot comme Ferrari, BMW ou Cadillac, Porsche, Maserati, Jaguar, Rolls Royce, Aston Martin… Mais aujourd’hui les constructeurs automobiles classiques élaborent à leur tour, des modèles de luxe, à l’instar de Peugeot, Renault, Audi et Volkswagen… Même les firmes étrangères se sont lancées dans cette arène pour concurrencer les grandes marques. Tel est le cas au Japon, de Toyota, Subaru ou Honda et en Chine, de Red Flag dont les véhicules sont aujourd’hui utilisés par les dignitaires chinois. Tous ont en commun, la puissance, le raffinement et surtout un prix exorbitant.
Il faut reconnaître aussi que l’excellence en matière d’automobile rime avec de nombreux qualificatifs comme confort, sécurité, puissance et design. Les voitures de luxe possèdent des qualités qui font rêver plus d’un amateur de belles mécaniques, et le luxe a ainsi fait le buzz au Salon de l’Automobile de Genève 2016 qui s’est tenu en mars.