Passage au Liban de l’actrice française Nathalie Baye qui a pris part à la conférence annuelle «Learning DISabilities day» organisée par le CLES, Centre Libanais pour l’Éducation Spécialisée. Et c’est accompagnée de Carmen Chahine, fondatrice et présidente du CLES, que l’entretien express s’est déroulé, parce que le but de la visite de l’actrice était la sensibilisation à ce problème méconnu.
Nathalie Baye et Carmen Chahine se sont rencontrées une première fois lors d’un festival du cinéma dans le Connecticut. Elles ont sympathisé, et une deuxième rencontre s’en est suivie, un dîner à New York au cours duquel Carmen confie à son interlocutrice que son fils est dyslexique. Nathalie se sent tout de suite concernée: «J’étais une grande dyslexique», rappelle-t-elle en racontant son parcours, Carmen Chahine lui parle de CLES et demande à la star si elle serait prête à parrainer un événement.
Aucune hésitation, Nathalie Baye est tout de suite partante, parce qu’elle trouve formidable l’initiative du CLES. Elle sait, de par son expérience et son vécu, à quel point la situation est difficile pour les enfants, pour les parents et pour l’entourage. «Un enfant qui est tout simplement dyslexique, dyspraxique… on peut le prendre pour un crétin, un mauvais élève, un paresseux… Alors qu’il s’agit tout simplement d’une sorte de trouble qu’il est possible de régler grâce à une aide et des exercices.»
Nayla Rached