La reine de la science-fiction
On la surnomme Queen of Sci-Fi, soit la reine de la science-fiction, puisque sa renommée s’est essentiellement bâtie sur les quatre volets de la saga «Alien» dans laquelle elle interprète le rôle principal d’Ellen Ripley.
Mais Sigourney Weaver est bien plus que cela et il suffit pour s’en assurer de jeter un coup d’œil sur sa riche filmographie qui compte entre autres des œuvres telles «Working Girl», «Gorillas in the Mist», «Ghostbusters», «Half Moon Street», «Avatar», «Ice Storm», «The Year of Living Dangerously», «The Village» et quelques autres, toutes réalisées par des pointures du septième art hollywoodien.
À Paris dans le but d’assurer la promotion de son dernier film «Chappie», réalisé par Neil Blomkamp, dans lequel elle donne la réplique à Hugh Jackman, Sigourney Weaver a répondu aux questions de Femme Magazine dans une magnifique suite de l’hôtel Bristol.
Quel est votre rôle dans «Chappie»?
«Chappie» raconte une histoire qui se déroule dans un futur proche où les forces de police ont été remplacées par des robots sans états d’âme, qui exécutent des missions d’une manière radicale. La criminalité se trouve ainsi à la baisse et tout le monde y trouve son compte, du moins jusqu’à ce que quelqu’un invente un robot intelligent capable de distinguer le bien du mal, et là tout se complique. «Chappie» est un film sur l’intelligence artificielle et son devenir. Selon la théorie du film, nous pouvons tous après notre mort être convertis en robots intelligents, il suffit pour cela de transplanter notre esprit dans un corps de robot. Et l’immortalité est assurée. Personnellement, je joue le rôle de Michelle Bradley, l’une des hautes responsables de l’entreprise qui gère la sécurité robotique.
Croyez-vous en l’avenir de l’intelligence artificielle?
Non, et je préfère de loin croire en l’âme humaine.
Que diriez-vous si l’on vous proposait l’immortalité sous forme de robot?
Je serais tentée certes, mais je ne dirais oui que si l’on me garantissait la possibilité de faire marche arrière si la chose ne me plaît pas, et de revenir à ma condition humaine.
Propos recueillis à Paris par Nabil Massad
