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Mila Kunis

Mila  Kunis AFP.

"Je suis ce que je suis et pas autre chose…"


Mila Kunis est ukrainienne et a grandi aux États-Unis où elle a réussi à devenir une star de cinéma. Des films comme «Friends with Benefits», «Ted», «Date Night», «Eli’s Book» et notamment «Black Swan» ont permis au public de découvrir les multiples facettes de son talent. Aujourd’hui, la belle brune de 31 ans à la voix rauque et sexy, tient le rôle titre, celui de Jupiter, dans le film de science-fiction «Jupiter Ascending» réalisé par Andy et Lana (ex-Larry) Wachowski, les créateurs de «Matrix».
À Paris pour assurer la promotion du film, Mila Kunis a reçu Femme Magazine dans un Palace parisien situé rue Saint-Honoré.

 

 Voilà un film futuriste à grand spectacle, truffé d’effets spéciaux. Comment avez-vous vécu l’expérience du tournage de «Jupiter Ascending»? 
Je croyais avoir fait le tour des films à effets spéciaux numériques avancés avec «Eli’s Book» et «Ted», mais il s’est avéré qu’il n’en était rien. Je me suis aperçue en participant à «Jupiter Ascending» que mes deux expériences précédentes relevaient plus du jeu d’enfant que d’autre chose. Sur le plateau, je me suis retrouvée au milieu d’engins mécaniques gigantesques impressionnants et de décors faramineux ou alors entourée de murs recouverts d’une toile verte devant lesquels il fallait prétendre se trouver face à face avec des créatures intergalactiques qui seraient en réalité incrustées plus tard dans l’image. Quant aux Wachowski, ils sont les maîtres d’œuvre de toute cette énorme machinerie, très affairés en permanence, mais également très précis et sachant au millimètre près ce qu’ils souhaitent obtenir pour chacun des plans de chaque séquence.
 

 Parlez-nous de votre personnage, Jupiter justement. 
Jupiter est femme de ménage, pour rester poli, elle nettoie les commodités ou les W-C. si vous préférez, dans un endroit public, et accumule les coups durs notamment à cause de son cœur d’artichaut et de sa naïveté. Mais un jour elle croise la route d’un certain Caine venu d’ailleurs pour lui annoncer qu’elle est purement et simplement l’héritière d’une planète située au cœur d’une galaxie lointaine. Il l’y emmène et là pour faire valoir ses droits, elle devra troquer sa gentillesse naturelle contre une forte dose de combativité car les méchants sont partout et ne veulent surtout pas l’avoir pour Reine.
 

 Comment pouvez-vous défendre un personnage pareil? 
Je suis consciente que, raconté comme cela, le scénario peut paraître d’une grande naïveté ou même pire encore, seulement voilà, les films d’aventure et d’action sont faits pour être vus et non pour être racontés. Si vous décrivez à quelqu’un ce qui se passe dans «Star Wars», il vous rira au nez alors que si cette même personne voit le film elle pourra en sortir impressionnée. J’ai défendu ce personnage au même titre que tous ceux que je suis amenée à interpréter, c’est-à-dire en y croyant.
 

 Vous voulez dire que cette femme, Jupiter, est aussi intéressante que celle que vous avez jouée dans «Black Swan» par exemple? 
Absolument, chacune dans le registre de fiction cinématographique qui lui est propre. Et je suis certaine que Natalie Portman qui joue aussi dans «Black Swan» vous dira qu’elle défend avec autant de ferveur son personnage de ballerine dans ce film que celui de la Reine Amydala dans «Star Wars». Ensuite, à chaque spectateur d’adhérer à un genre cinématographique ou à un autre. L’acteur, lui, doit faire son travail avec la même ferveur.
 

 Les Wachowski sont-ils de bons directeurs d’acteurs ou s’intéressent-ils surtout à l’aspect technique des choses? 
Comme ils sont deux, ils se partagent la tâche, l’un gère les acteurs, à savoir Andy, pendant que Lana, curieusement la femme alors que l’on aurait pu penser l’inverse – les hommes étant généralement plus «techniques» que les femmes – s’occupe de tout l’aspect technico-numérique du travail.
 

 Oui, sauf que Lana est au départ un homme devenu femme. À l’époque de «Matrix», les Wachowski étaient deux frères. 
C’est vrai, sauf qu’en côtoyant Lana on oublie totalement cet aspect des choses. On a réellement affaire à une femme.
 

 Dans «A Million Ways to Die in the West» de Seth Mac Farlane, on cite votre nom au cours d’une discussion incompréhensible en dialecte peau-rouge. Cela vous a-t-il dérangé? 
Au contraire, cela m’a bien fait rire. Et je n’étais même pas prévenue, figurez-vous. C’est Seth Mac Farlane, réalisateur et acteur dans le film, qui a improvisé le fait de prononcer Mila Kunis au beau milieu d’une phrase en dialecte peau-rouge. Il m’a invitée à l’avant-première du film et en découvrant la scène, j’étais pliée en deux de rire.
 

 Vous n’avez pas eu envie de lui intenter un procès? 
Non, jamais de la vie. J’ai tourné sous sa direction dans le film «Ted» et nous entretenons d’excellentes relations. C’est d’ailleurs pour cela qu’il m’a fait cette blague.
 

 Vous sentez-vous plutôt américaine ou ukrainienne? 
Américaine de par la force des choses puisque je vis aux États-Unis depuis l’âge de 7 ans. Mais je parle le russe couramment et mes parents ont toujours gardé des attaches avec notre pays d’origine. Je me sens donc un peu ukrainienne quand même.
 

 Si vous n’étiez pas actrice, vous auriez aimé faire quoi dans la vie? 
Je suis une personne très rationnelle, par conséquent je ne me pose pas ce genre de questions. Je suis ce que je suis et pas autre chose, un point c’est tout.

Propos recueillis à Paris par Nabil Massad

 

 
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