«James Bond ne m’est pas très sympathique»
Le précédent James Bond “Skyfall” (2012), avait été le plus rentable de la franchise depuis sa création en 1962. Le tout dernier «007 Spectre» semble très bien parti pour le rattraper. Et de quatre pour Daniel Craig après “Skyfall”, “Casino Royale” et “Quantum of Solace”.
À Paris pour assurer la promotion de «007 Spectre», l’acteur britannique qui a su conférer une nouvelle personnalité à l’agent secret, a accordé cet entretien à Femme Magazine dans une suite de l’Hôtel Bristol.
À voir comment se termine «007 Spectre», on se dit que la boucle est bouclée et qu’il n’y aura plus de nouvelle aventure pour James Bond.
Franchement, et même avec la meilleure volonté du monde, je ne suis pas à même de répondre à cette question, pour la simple raison que personne ne sait vraiment s’il y aura un prochain épisode ou pas. Le scénario de «007 Spectre» a effectivement été conçu comme étant le dernier de la série, mais cela ne veut rien dire. Les scénaristes sont très forts en matière de rebondissements et si jamais la décision de tourner un opus de plus est prise, croyez-moi ils ne seraient pas à court d’idées. Mais une fois de plus, à l’heure qu’il est nous n’en savons rien.
Mais vous avez signé pour cinq films, non?
Oui, mais ce n’est pas pour cette raison que le prochain se fera. Il existe des moyens de dédommager une personne qui a signé un contrat.
Sur les 4 James Bond que vous avez tournés, vous avez eu 3 partenaires féminines (Eva Green, Bérénice Marlohe et maintenant Léa Seydoux). Quelles sont les raisons de cet engouement pour les Françaises justement?
L’engouement auquel vous faites référence remonte déjà aux années 60 avec Claudine Auger qui jouait dans «Thunderball» auprès de Sean Connery. Il y eut d’autres par la suite, notamment Carole Bouquet et Sophie Marceau. Mais la chose semble s’être intensifiée depuis que j’ai endossé le rôle de Bond. (Rires) Quant à la raison qui pousse les producteurs à faire ces choix, je pense qu’elle se résume à l’image qu’a le monde de la femme française, à savoir sexy, glamour, charmeuse et charmante mais aussi capable de trahison. Ce sont là des clichés bien entendu, sauf que ça marche et que les spectateurs prennent du plaisir à se conforter dans cette image aussi erronée soit-elle.
Propos recueillis à Paris par Nabil Massad