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“… Mythes et rêves s’unissent autour du Liban”

“… Mythes et rêves s’unissent autour du Liban” D.R.

11ème SALON JABAL

C’est à l’hôtel Saint-Georges, lieu hautement symbolique de Beyrouth, que s’est tenue du 14 au 16 avril la 11ème édition du Salon Jabal, organisé à l’initiative de la Fransabank. Les visiteurs ont en l’occasion de découvrir les créations de 32 «artistes visionnaires».

Grande affluence à l’hôtel Saint-Georges en ce
13 avril, en début de soirée, pour célébrer l’art par le biais de sa jeunesse. Cette initiative de mécénat est née il y a une quinzaine d’années, au sortir de la guerre dans un pays en pleine reconstruction. Le Président du Groupe Fransabank, Adnan Kassar, a voulu croire en le potentiel des jeunes artistes libanais, pour les encourager à rester dans leur pays afin qu’ils puisent dans leurs racines le meilleur d’eux-mêmes et insufflent leur dynamisme et leur force de vivre au grand public.
Une mission qui n’a pas changé au fil du temps, Jabal s’affirmant de plus en plus comme une incontournable plateforme pour tous les amateurs et professionnels de l’art.

Pour marquer le début de la deuxième décennie de sa création, Jabal a légèrement changé son modus operandi, proposant pour sa 11ème édition un thème: «Artistes visionnaires, où mythes et rêves s’unissent autour du Liban». Une manière de voir, selon Dania Kassar, Directrice Marketing de la Fransabank.
 
Sur la centaine de dossiers de candidatures reçus, le comité artistique de Jabal a sélectionné 32 artistes, dont les œuvres ont été exposées du 14 au 16 avril. «32 artistes qui présentent une vision sensible et éclectique de l’art moderne, selon le Comité artistique. Ils créent leurs propres formes, images, objets et concepts. Même si la création individuelle est apparente, ils ont en commun le même intérêt et la même recherche artistique. Cette année, la réalité a souvent été la source d’inspiration. Entre ressemblances et dissemblances, chaque artiste bâtit sa propre relation au monde, se jouant du passé, du présent et du futur.»
Ce qui frappe d’emblée dans cette 11ème édition et qui peut paraître surprenant à tout amateur d’art qui est au faîte de l’actualité picturale dans le pays, c’est qu’un très grand nombre des artistes de Jabal avait déjà participé à des expositions collectives ou même individuelles. Tous médiums confondus, peinture, photographie, sculpture, dessin, vidéo, installation, collage… les œuvres se distinguent par leur diversité. Diversité des techniques, des thèmes abordés, des sensibilités, des couleurs et des formes. Une diversité qui fait pourtant planer une impression familière, déjà ressentie auparavant, cachée dans les détails d’une mémoire qui bute sur le renouveau.

N.R.

 

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Editorial

De l’oxygène S.V.P. Il nous en faut! Celui ou celle qui s’attellent à lire les quotidiens, même en diagonale, ou qui ont la malheureuse idée de s’installer devant le petit écran pour suivre le bulletin télévisé (toutes chaînes confondues) ou encore les talkshows politiques, risquent certainement l’apoplexie, l’étranglement, la chute de tension, la montée de la pression artérielle, l’insuffisance cardiaque ou encore la dépression en bonne et due forme. Ce n’est pas sans raison que les Libanais avalent Xanax, Lexotanil ou autres anxiolytiques et antidépresseurs sans modération. Il faut bien survivre!

SEXUALITÉ

Officiellement, l’homosexualité est interdite au Liban. Tout le monde le sait. Pourtant, lentement mais sûrement, ce tabou commence à sortir de l’ombre et les gays ont désormais leurs lieux de prédilection où ils s’affichent librement. Soirée dans un bar gay? Des découvertes osées et époustouflantes qui montrent une fois de plus que la capitale libanaise à la réputation sulfureuse reste pionnière dans un Moyen-Orient en pleine régression.