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À Beiteddine, Gibran en formes et couleurs

À Beiteddine, Gibran en formes et couleurs Milad Ayoub.

Tout au long du Beiteddine Art Festival, le public était convié à découvrir, dans une initiative inédite, les tableaux de Gibran Khalil Gibran, exposés pour la première fois en dehors du Musée de Bécharré. Couleurs terre, chatoiements brumeux, la Nature et l’homme.

Quel meilleur cadre que le palais de Beiteddine pour accueillir, dans une initiative inédite, les œuvres picturales de Gibran Khalil Gibran, l’auteur du Prophète, celui qui est toujours considéré comme le plus grand des penseurs libanais.
Pour ceux qui ne connaissent de Gibran que ses mots tant et tant de fois imprimés sur papier, traduits en plusieurs langues, répétés sous une multitude de formes, d’approches et de disciplines; pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de visiter le Musée Gibran à Bécharré; pour ceux qui ont profité et continuent de profiter de la saison estivale en parcourant le Liban jusqu’aux montagnes du Chouf; pour le public du Beiteddine Art Festival, l’exposition a permis d’effectuer un voyage nimbé de poésie et d’ombres ocre au cœur de l’héritage de Gibran Khalil Gibran.

La Nature, reflet de l’homme
Au sein de l’une des imposantes salles du palais, au détour des voûtes, des arcades et des murs en pierre ancienne, s’affiche l’exposition dans une scénographie espacée et respectueuse à la fois de la nature de l’événement et de son message, procurant au visiteur une sensation d’introspection éthérée, tournée en même temps vers la Nature et la nature humaine.
«La nature se penche sur l’homme, son fils», «Solitude», «Auto-crucifixion», «L’infiniment grand instruisant l’infiniment petit», «Le spectateur», «Carl Gustav Jung», Autoportrait», «Union des amants»… autant de pans de vie, d’expériences, de réflexions saisis par Gibran. Peinture à l’huile, fusain, aquarelle, les couleurs et les formes s’esquissent, évanescentes, drapées de nuances terre, éclairées occasionnellement de teintes vibrantes, surplombées parfois d’un nuage bleuté, d’une partie de ciel. Corps nus, enlacés, entrelacés sur fond de paysages en montagnes, vallées et cimes, l’homme en communion avec la Nature, miroir à double reflet; reflet du message universel inlassablement véhiculé par l’auteur du Prophète.

«La face du Prophète», tel est le titre de l’un des tableaux qui accueille les visiteurs, côtoyant un portrait de Mary Haskell. Un peu plus loin, sur un écran repassent en boucle, tantôt des extraits du film d’animation «The Prophet» porté par Salma Hayek, tantôt un documentaire sur la vie de Gibran.
Au centre de la salle, point d’attraction de l’exposition, une entrée plus intime dans la vie de Gibran: exposés au regard sous protection translucide, quelques manuscrits et lettres rédigés de la main du célèbre philosophe, alternant ses deux langues, natale et seconde, l’arabe et l’anglais.

Parallèlement dans la galerie des écuries, une exposition des reproductions de certains tableaux de Gibran, à l’instar notamment du portrait esquissé de son ami «Micha», Mikhail Naïmé, ainsi que des photos des paysages de Bécharré, qui sont signés du photographe Eddy Choueiry, coordinateur artistique de l’exposition «Gibran, Tribute to Motherland».

Nayla Rached

 

 

 

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Editorial

Imaginez des institutions putréfiées gangrenées par la corruption effrénée, un establishment moisi, pourri, vorace et indéracinable… dans un pays miné par un confessionnalisme absurde et primaire, des querelles de politicaillons sans aucune envergure, corrompus et corrupteurs, et une mafia au pouvoir, tellement dédaigneuse de ses citoyens qu’elle pensait pouvoir les maintenir dans un état comateux en les noyant impunément sous des amas de détritus. Voilà une capture d’écran du Liban d’hier!

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