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China Through the Looking Glass

China Through  the Looking Glass D.R.

Les créateurs de mode sous influence

 

Le Metropolitan Museum de New York propose quelques tenues sur mannequins en bois regroupées sous le thème “China through the looking glass”. Jusqu’au 16 août.

Des créations du XX ème et du XXI ème siècles portant la griffe de grands designers européens et américains de renommée internationale, qui ont été influencés par la culture chinoise sont à découvrir. Le musée a voulu rendre un hommage appuyé à l’impact grandiose que la Chine a eu à travers les siècles sur ces couturiers, en leur consacrant un événement de taille et haut en couleurs regroupant des modèles emblématiques, vintage, qui n’ont pas pris une ride.

Pendant de nombreux siècles, la Chine était considérée comme étant un lieu hors de la portée des voyageurs, presque un pays imaginaire, empreint de mystère.
La sélection des créations exposées s’est faite à partir des modèles qui reflètent l’interaction des approches occidentales et des arts décoratifs chinois. C’est donc une sorte de dialogue, une conversation bilatérale active et dynamique et une communication multiculturelle entre l’Est et l’Ouest, à travers la mode, qui est proposée. Son but? Aider les visiteurs à saisir de nouvelles interprétations esthétiques et des accords culturels diversifiés, afin de rapprocher la distance séparant l’Est de l’Ouest, et de dépasser l’idée simpliste qui veut que la Chine ne fasse que de l’imitation.

L’expo donne à voir de grandes signatures: Yves Saint Laurent, Balenciaga, Chanel, Dior, Lanvin, Valentino, Prada, Versace, Armani… Des créations prêtées par des collectionneurs privés et par les maisons de couture.
«En adoptant quelques éléments de la tradition vestimentaire chinoise qui peuvent se fondre avec celle de l’Occident, les designers ont réussi une union harmonieuse donnant lieu à un mouvement artistique avant-gardiste, perçu comme étant un symbole de modernité. Ils ont également réussi à déterrer des empathies latentes entre les deux cultures», avance Laura, guide de l’exposition. Les ornementations tissées à la main, la richesse des emblèmes, l’élégance des tissus en soie, les feuilles de lotus, les oiseaux exotiques, les robes brodées imprimées de détails, la farandole des couleurs… tous ces éléments, associés aux libertés créatives des designers, leur ont permis d’exécuter des modèles somptueux, intemporels et indémodables.

À travers une scénographie thématique, le visiteur se déplace d’allée en allée découvrant les influences de la calligraphie chinoise; de la porcelaine bleue et blanche, de la broderie, des emblèmes traditionnels comme le dragon, les fleurs de lotus…
À titre d’exemple, en 1977, Yves Saint Laurent, dans un éblouissant mélange de motifs décoratifs chinois, sous l’influence des ornementations empruntées à la splendeur impériale de l’Impératrice Cixi (1835-1905), a réussi à introduire des éléments authentiques du costume chinois au cœur de son travail: pagode sur les épaules, chapeaux coniques, bijoux en jade, remontant à plusieurs siècles.

Christian Dior ou Coco Chanel ont puisé l’inspiration dans la calligraphie chinoise qu’ils ont imprimée sur les robes et tailleurs. «Une association surprenante et pleine d’humour pour Christian Dior avec une robe ornée de lettres datant du VIIIème siècle, écrites par Zhang Xu, dans lesquelles l’auteur se plaint de maux de ventre…»
Développée pendant la Dynastie de Yuan (1271-1368), la porcelaine bleue et blanche a été exportée en Europe dès le XVIème siècle. Vu sa grande popularité et le goût croissant des Occidentaux pour «la chinoiserie», de nombreux pays ont commencé alors à produire leurs propres imitations. Un des modèles les plus familiers est le modèle «saule» qui représente un paysage centré sur un saule projeté par une grande pagode. C’est ce qui a été imprimé sur certains modèles de couturiers.

Elga Trad

 

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Editorial

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Hardie et déterminée, elle lance en 2007 Akillis, sa marque de joaillerie, n’hésitant pas à rompre les codes feutrés de la haute joaillerie. La création de bijoux a toujours fait partie de sa vie, comme quelque chose d’inné, dit-elle. À mi-chemin entre James Bond Girl et Catwoman, Caroline Gaspard aime se fondre dans la peau de ces personnages pour créer des pièces révolutionnaires. Conversation avec l’intrépide.