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Les Cures Marines de Trouville

Les Cures Marines de Trouville Gilles Trillard.

La résurrection de la Belle Époque

Nous sommes en 1912, à la veille de la Première Guerre mondiale. La Révolution Russe n’a pas encore éclaté et les nobles russes viennent sur les côtes françaises comme vacanciers et non pas comme émigrés de luxe comme ce sera le cas quelques années plus tard. Aristocrates et grands bourgeois du monde entier convergent à Deauville et Trouville, deux villes rivales dotées chacune d’un magnifique Casino. Si ce n’est que celui de Trouville construit en seulement 14 mois par l’architecte Alexandre Durville peut se targuer d’être le plus fastueux des casinos de France!

L'œuvre monumentale de 6 500 m2 consacre une partie de cet espace aux «Bains Chauds», ancêtres de la Thalassothérapie, très prisés de la haute société notamment pour leur emplacement idéal à proximité de la plus belle plage de Normandie baptisée à raison «La Reine des Plages».
Pendant quinze ans, le prestigieux Casino de Trouville a été privé de son annexe occupée par Les Cures Marines de Trouville-sur-Mer jadis reconnues pour leurs bienfaits pour la santé. Il faut dire que le temps et les intempéries ont laissé un tel impact sur le bâtiment que les travaux de réhabilitation semblaient longtemps insurmontables.

Plus d’un siècle après leur création, les Cures Marines de Trouville-sur-Mer ont enfin repris du service grâce à l’acharnement d’un groupe de passionnés. À l’origine de cette renaissance il y a le groupe hôtelier Accor sous la bannière «MGallery» qui conjointement avec les Monuments Historiques a lancé une réhabilitation de cette prestigieuse institution. Tout naturellement, l’architecture intérieure a été confiée à Jean Philippe Nuel, désormais connu comme le «Monsieur rehab’» pour ses multiples réalisations dans le domaine du détournement de monuments historiques. Un architecte qui peut se targuer d’avoir à son actif la transformation en hôtels de luxe et la réhabilitation du Tribunal de Nantes, l’Hôtel-Dieu de Marseille et la Piscine Molitor à Paris.

Design vintage
Inspiré par la mode des villégiatures maritimes lancées par l’aristocratie française et anglaise du début du siècle dernier, le designer a privilégié une atmosphère surannée de ces villégiatures balnéaires sans perdre de vue l’aspect contemporain que ce soit dans la décoration ou le confort.
Le choix d’une déclinaison de gris et de bleus que Jean Philippe Nuel explique comme étant une évidence: «Toute l’élégance balnéaire à la fois moderne et intemporelle. L’univers s’est construit autour de la mode de cette époque. D’ailleurs, sa façade néoclassique jaunie par le temps reprend son identité première dans une blancheur rehaussée de gris perlé, éclatante au point de lui donner l’effet d’une presqu’île jetée entre le port et la mer.»

Bien que la rénovation ait été entière, l’architecte a voulu préserver çà et là quelques vestiges du passé tel ce mur de briques conservé dans son état dans le bar à la hauteur de plafond vertigineuse ou encore quelques fresques découvertes dans certaines chambres qui ont été restaurées elles aussi. Pour le reste c’est une ambiance résolument contemporaine et design qui règne dans l’établissement.

R.C.

 

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Editorial

Anne Hidalgo, maire de Paris, souhaite «repenser les espaces de la capitale qui doivent concilier qualité de vie et lutte contre la pollution… Il faut reconquérir l’espace pour les piétons avec de grands aménagements qui nous permettent de mieux respirer.»

Des déclarations qui portent à réflexion… Qui songe à repenser Beyrouth?

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L’aventurière des temps modernes

Hardie et déterminée, elle lance en 2007 Akillis, sa marque de joaillerie, n’hésitant pas à rompre les codes feutrés de la haute joaillerie. La création de bijoux a toujours fait partie de sa vie, comme quelque chose d’inné, dit-elle. À mi-chemin entre James Bond Girl et Catwoman, Caroline Gaspard aime se fondre dans la peau de ces personnages pour créer des pièces révolutionnaires. Conversation avec l’intrépide.