Lui et son smartphone
Désormais, les enfants possèdent un smartphone, de plus en plus jeunes. Malheureusement, la notice n’inclut pas les conseils pour les encadrer! Que le téléphone portable soit source de conflits entre parents et enfants, ce n’est pas nouveau. Mais aujourd’hui, c’est le smartphone qui vient bouleverser la donne. 65% des 10-15 ans sont équipés d’un mobile. Résultat: avec ce véritable ordinateur de poche, le temps passé au téléphone augmente. Normal, avec lui, on peut tout faire: appeler, jouer, prendre des photos, télécharger, accéder à Internet et aux réseaux sociaux, s’amuser avec des applis délirantes. L’accompagnement des parents et le droit de regard se révèlent donc nécessaires voire primordiaux.
6 conseils pour une rentrée sans stress
1- Habituez-le à de nouveaux horaires.
Après les grasses matinées et les soirées estivales, le petit a besoin de retrouver un nouveau rythme. Quelques jours avant la rentrée, avancez l’heure du coucher et celle du lever.
2- Préparez-le psychologiquement
Avant le jour J, parlez-lui de l’école. Expliquez-lui pourquoi il y va et quels avantages il va en tirer. Vos arguments doivent s’adapter à son caractère et son âge: il va retrouver ses camarades et s’en faire de nouveaux, apprendre des choses qui vont l’aider à grandir…
3- Rassurez-le
Il est angoissé, et lorsque vous évoquez la rentrée, il pleurniche. Dites-lui que vous comprenez ses angoisses et qu’en cas de difficultés, vous serez à ses côtés.
4- Préparez-le à être autonome
Surtout chez le tout-petit, le manque d’autonomie peut créer un véritable stress. Pour l’aider, apprenez-lui à se déshabiller et à se rhabiller tout seul.
5- S’il rentre en maternelle, ou s’il change d’école
N’attendez pas le jour J pour lui présenter sa nouvelle école. Rien de plus angoissant qu’un lieu sans repère dans lequel il se sentira perdu.
6- Le jour J
Réveillez-vous suffisamment tôt pour éviter d’être trop «speed».
Gérer les caprices
Il grandit, s’affirme… Il ne fait que ce dont il a envie, quitte à se rouler par terre en hurlant pour obtenir satisfaction. Voici quelques astuces pour gérer ses caprices sans jamais perdre votre calme (difficile c’est vrai!). Par exemple, tous les soirs, il refuse d’interrompre ses jeux pour aller se coucher. Ou alors il exige des bonbons à chaque fois qu’il vous accompagne pour faire vos courses. Autant déminer le terrain tout de suite en le préparant: «Après ce jeu, tu ranges tes affaires et tu vas au lit.» Ou en posant les règles d’emblée d’un ton ferme et convaincu: «Viens, on va faire les courses. Mais ce n’est pas la peine de réclamer des bonbons, je ne t’en achèterai pas.» Le voilà prévenu, c’est déjà une bonne chose. Pour éviter qu’il ne reste crispé sur sa frustration, l’idéal c’est de lui proposer tout de suite autre chose. «Non, pas de bonbons, tu reposes ce paquet. Mais c’est toi qui vas choisir les fromages.»
Il écrit mal…
Votre petit écolier ne réussit à écrire que d’horribles pattes de mouche et des gribouillis illisibles! Celui qui est habité par la colère et l’agressivité va par exemple tracer des lettres anarchiques, partant dans tous les sens, il appuiera fort sur le papier au point de le percer. Le timide, inhibé, écrira tout petit, tout serré, dans un coin de la feuille. Comment l’aider?
Provoquez des situations dans lesquelles il pourra mettre des mots sur ses émotions plutôt que de les vivre uniquement à travers ses gestes. «Jouez ensemble avec des petits personnages, incitez-le à leur inventer des histoires, à les faire parler. Grâce à ces scénarios imaginaires, il pourra exprimer son monde émotionnel», propose un spécialiste. Suggérez-lui de bons livres de son âge: rien de tel pour mieux comprendre les émotions humaines, les vivre par procuration en s’identifiant aux héros.